Récit d'un voyage aux mers polaires en 1854
L’exploration de l’Arctique dans l’ère de Franklin (les années 1840) enflamme cette semaine notre pensée collective suite à la découverte d’un des vaisseaux perdus.
Notre collection de livres numérisés comprend, parmi d’autres, un Journal de voyage aux mers polaires (1854) de la plume de Joseph-René Bellot (1826-1853), soi-disant « premier voyageur français dans les régions arctiques », qui partit sur les traces de l’expédition Franklin disparue six ans auparavant.
Vous pouvez télécharger gratuitement ce livre en format PDF.
Le journal de bord de Bellot est un récit en première personne du deuxième voyage du Prince-Albert, commandé par William Kennedy, et exécuté à la recherche de John Franklin de 1851 à 1852. Il emportera le lecteur in situ avec le jeune voyageur qui n’avait que 25 ans à l’époque. Il ne survécut pas son aventure.
Le récit est précédé d’une esquisse biographique sur Bellot :
« La publication de ce livre est un hommage rendu à la mémoire du vaillant officier qui a péri, à vingt-sept ans, victime de son courage et de son dévouement. La lecture de ces simples notes de voyage, écrites jour par jour au milieu des fatigues et des inquiétudes d'une expédition périlleuse, suffira pour prouver que Joseph-René Bellot n'était pas seulement un marin intrépide, au cœur noble et enthousiaste, mais encore un de ces hommes d'élite qui s'élèvent autant par l'esprit, la pensée, le jugement et la science, que par la grandeur de leur caractère et la générosité de leur âme. »
À la page 64 du document PDF commence un rapport qu’a publié Bellot dans les Annales maritimes, esquissant le but et la portée de l’expédition, et donnant plusieurs détails sur la recherche pour Franklin et son équipage à cette époque-là. Il donne aussi un survol du voyage lui-même.
Le journal lui-même commence à la page 76 du document PDF, amorçant avec son départ d’Aberdeen le 22 mai 1851, et se poursuivant jusqu’à la page 446 du PDF.
Le journal est suivi d’une quarantaine de notes et de documents divers, y compris plusieurs lettres écrites par Bellot. Notamment, à la page 478, il y a une lettre dans la main de Bellot lui-même, accompagné d’une carte de la mer arctique
Une des dernières lettres est celle d’adieu à sa famille, que Bellot composa lors d’une expédition périlleuse à la recherche de son commandant et plusieurs hommes de l’équipage à l’intention qu’elle soit livrée seulement s’il y perd sa vie. Il vécut deux ans de plus, avant de mourir en voyage. Une reproduction du monument érigé à sa mémoire termine le récit.
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